Connaître nos émotions pour éviter les conflits.
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Comment nos émotions font naître un conflit ?

Nos émotions peuvent être à l’origine d’un conflit. Un conflit est une situation de désaccord, de tension ou de confrontation entre deux parties ou plus. Il peut survenir dans les relations personnelles ou professionnelles.

Lorsque tout se passe bien en famille, dans un couple, entre voisins, sur le lieu de travail, ou entre fournisseurs, les émotions sont généralement positives (joie, enthousiasme, satisfaction, etc…). S’il existe des émotions négatives, elles sont compensées dans la plupart du temps par les émotions positives.

Mais avec le temps les relations peuvent changer et se détériorer. Chacun se focalise alors ce qui ne fonctionne pas, alimentant et exacerbant sans le souhaiter les émotions négatives (ressentiment, sentiment d’injustice, d’humiliation, de rejet, de non prise en considération, etc…). On s’enferme et on interprète tous les événements, les paroles, les attitudes de l’autre.

Nos émotions jouent donc un rôle central. Les comprendre permet de mieux saisir les réactions des personnes impliquées et facilite la résolution pacifique des différends.

Il est possible de graduer les émotions en fonction de leur intensité.

Les émotions de faible intensité

Au début d’un conflit, les personnes peuvent ressentir un malaise ou un inconfort. Il s’agit d’un signe précoce indiquant qu’il existe un problème à résoudre.

À mesure que le conflit se développe, l’irritation ou la frustration peut augmenter. Les personnes peuvent commencer à exprimer leur désaccord de manière plus explicite.

Le mécontentement ou la déception mineure peut surgir lorsque les attentes ne sont pas satisfaites ou que les personnes ressentent une légère injustice. Ces émotions peuvent contribuer à la montée du conflit. Il y a lieu d’être vigilant et de les détecter au plus vite.

Les émotions d’intensité moyenne

Lorsqu’un conflit persiste, la colère ou la frustration peut s’intensifier. Les personnes peuvent exprimer leur désaccord de manière plus vive et leur capacité à écouter les autres peut être réduite.

Le ressentiment ou l’amertume peut se développer lorsque les personnes se sentent lésées ou traitées injustement. Ces émotions peuvent contribuer à la polarisation des parties en conflit.

À mesure que les émotions s’intensifient, l’incompréhension ou la confusion peut s’installer. Les personnes peuvent avoir du mal à comprendre les motivations ou les intentions des autres parties, ce qui rend la résolution du conflit plus difficile.

Dans de telles situations, il convient d’être à l’écoute. Une écoute active sera nécessaire.

Les émotions de forte intensité

La rancune profonde ou le ressentiment intense peut surgir lorsque les personnes accumulent des expériences négatives ou perçoivent des injustices persistantes. Ces émotions peuvent rendre la résolution du conflit particulièrement complexe.

Lorsque les émotions deviennent plus extrêmes, la haine ou l’hostilité peuvent prendre le dessus. Les personnes peuvent développer une aversion profonde envers les autres parties impliquées dans le conflit.

Les personnes impliquées dans un conflit intense peuvent éprouver un fort sentiment d’injustice ou d’humiliation, ce qui peut alimenter leur colère et leur désir de vengeance.

Il convient de prendre toutes les précautions possibles pour éviter que le conflit ne devienne un conflit interpersonnel.

Les émotions extrêmes

Dans certains cas, un conflit peut conduire à des émotions de rage ou de furie incontrôlées. Les personnes peuvent perdre tout contrôle de leurs émotions, ce qui peut entraîner des comportements agressifs ou violents. Il est essentiel de reconnaître ces émotions et de prendre des mesures pour les gérer de manière appropriée.

Lorsque les conflits persistent sans résolution apparente, les personnes impliquées peuvent éprouver un sentiment de désespoir ou de détresse extrême. Elles peuvent se sentir piégées dans la situation et avoir du mal à voir une issue positive.

Dans les conflits les plus graves, les personnes peuvent subir un traumatisme émotionnel ou un choc. Les événements traumatisants peuvent laisser des cicatrices durables et compromettre les relations futures.

Comprendre et gérer les émotions avant que le conflit éclate est essentiel. Ignorer ou réprimer les émotions ne fait qu’aggraver la situation, tandis que les reconnaître et les aborder de manière empathique peut éventuellement l’éviter.

Il est important d’adopter l’écoute active, la communication ouverte et la reformulation des propos afin de comprendre ce qui parfois n’est pas exprimé verbalement.

La gestion des émotions varie d’une personne à l’autre et chaque événement vécu est unique. L’objectif principal est d’avoir une compréhension plus profonde des émotions liées aux conflits afin de favoriser des relations harmonieuses, de les conserver et dans le cas où le conflit éclate de faciliter sa résolution grâce à l’intervention du médiateur.

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